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Thé Metropolitan estime que, depuis 2004, ses initiatives environnementales lui ont permis de réduire sa facture annuelle de services publics de 50 à 70 %..
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Avec l’aide de Carbonhound, une plateforme spécialisée dans la gestion de l’empreinte carbone, Thé Metropolitan a commencé à suivre et à mesurer ses émissions de façon plus précise et plus efficace.
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Thé Metropolitan recueille actuellement des données de base sur ses émissions de manière à pouvoir établir des références et à accroître progressivement ses efforts de réduction de son empreinte carbone.
Qualité supérieure, durabilité environnementale et responsabilité sociale sont depuis longtemps des valeurs fondamentales pour Thé Metropolitan (ce lien mène à un site web dont le contenu est en anglais seulement). L’entreprise, qui a vu le jour il y a 35 ans dans le sous-sol de la maison torontoise de son fondateur Gerry Vandergrift, a pris de l’expansion. Aujourd’hui, sa clientèle est composée d’environ 6 000 personnes dans 60 pays.
Maintenant installée dans une usine de 150 000 pieds carrés au Canada, Thé Metropolitan s’approvisionne auprès de la tranche de 10 % des meilleurs producteurs du globe.
L’importance de la durabilité environnementale pour Thé Metropolitan
Consciente du fait que la stabilité météorologique et saisonnière est au cœur de ses affaires, Thé Metropolitan a lancé son plan d’action environnemental en 2007. Son premier changement a été d’utiliser des sachets de thé compostables. Aujourd’hui, ce plan lui permet d’éviter d’émettre près d’un million de livres de dioxyde de carbone chaque année.
« Dans le domaine du thé, plus la planète est saine, meilleur est notre produit », fait remarquer M. Vandergrift, qui a été témoin de l’impact du changement climatique sur son secteur d’activité. Selon un rapport de 2021 (ce lien mène à un site web dont le contenu est en anglais seulement), les conditions météorologiques imprévisibles pourraient avoir une incidence négative sur les moyens de subsistance de millions de travailleurs du thé dans le monde, car elles risquent d’entraîner une baisse des rendements de culture et de la qualité des feuilles de théier.
« Quand il y a une sécheresse, les récoltes sont moins abondantes et l’offre en souffre, déclare M. Vandergrift. En revanche, quand il pleut trop, la qualité diminue, ce qui fait baisser les prix. »
En 2011, l’entreprise a transformé une exploitation agricole abandonnée de 200 acres en réserve naturelle. Elle y a planté 15 000 arbres, tout en préservant 80 acres de forêt ancienne et une superficie équivalente de milieu humide. Un an plus tard, elle a mis en service son installation de panneaux solaires, parmi les plus grandes installations privées du genre à l’époque en Ontario. Elle génère ainsi trois fois l’électricité nécessaire annuellement pour faire fonctionner son usine. Et en 2017, elle a généralisé l’utilisation d’ensacheuses automatiques, ce qui lui a permis de réduire encore davantage le recours aux emballages.
Thé Metropolitan a mis en service l’une des plus grandes installations de panneaux solaires privées en Ontario en 2011.
Le début du parcours de gestion de l’empreinte carbone avec Carbonhound
L’année dernière, lorsqu’un de ses gros clients lui a demandé d’avoir accès à ses données sur ses émissions de gaz à effet de serre (GES), Thé Metropolitan ne savait pas trop par où commencer.
« Il fallait d’abord que nous puissions suivre nos émissions, souligne M. Vandergrift. Nous croyions être assez avancés sur le plan de la durabilité environnementale, mais nous n’avions pas de chiffres à l’appui. »
RBC® a mis M. Vandergrift en contact avec Carbonhound, une plateforme d’action climatique basée à Toronto qui aide les entreprises à établir leur processus de gestion de l’empreinte carbone, c’est-à-dire la mesure, le suivi et la déclaration de leurs émissions de GES.
Thé Metropolitan, qui a entamé le processus l’an dernier, a déjà comptabilisé ses sources d’émissions des périmètres 1 et 2 (ce lien mène à un site web dont le contenu est en anglais seulement) et poursuit le travail visant à importer les données relatives au périmètre 3 sur la plateforme.
« Nous commerçons beaucoup à l’échelle internationale, et Carbonhound peut extraire les données de nos factures hebdomadaires, explique M. Vandergrift. Les matières premières entrantes nous sont livrées par bateau, et pour les produits sortants, nous faisons principalement appel à UPS. Nous communiquons à Carbonhound le poids des marchandises expédiées, les ports desquels elles partent, ainsi que nos factures UPS et leur équipe calcule ensuite les émissions de carbone. C’est épatant ! »
Grâce à l’automatisation du processus de collecte de données et aux tableaux de bord fournis aux entreprises, le logiciel de Carbonhound peut traiter des volumes impressionnants d’information. Tout le processus a donné à Thé Metropolitan des perspectives éclairées. Elle a déjà été en mesure d’accumuler des crédits compensatoires pour plus de 600 tonnes de carbone à la faveur de son initiative de plantation d’arbres et de son installation de panneaux solaires.
Thé Metropolitan a transformé une exploitation agricole abandonnée de 200 acres en réserve naturelle.
Le rôle central de la réglementation et de l’information climatique
Dans le monde entier, des normes visant à réglementer la déclaration des émissions et l’information climatique sont en cours d’élaboration, à l’heure où les pays, les États et les territoires cherchent à réduire les émissions de GES. Bien que la divulgation de tous les renseignements liés au climat ne soit pas obligatoire, le Canada, la Californie (ce lien mène à un site web dont le contenu est en anglais seulement) et l’Union européenne (ce lien mène à un site web dont le contenu est en anglais seulement) ont instauré des règles connexes et les entreprises qui y exercent leurs activités sont tenues de les respecter.
Et en ce qui concerne la déclaration des émissions du périmètre 3, certaines entreprises doivent mesurer les émissions de l’ensemble de leur chaîne logistique. C’est pourquoi des clients peuvent demander à des fournisseurs comme Thé Metropolitan de leur fournir leurs données.
Les avantages commerciaux de la durabilité environnementale pour Thé Metropolitan
Depuis 2021, les ventes de Thé Metropolitan ont augmenté de plus de 70 %. Pour M. Vandergrift, cela s’explique en grande partie par la façon dont l’entreprise a surmonté la pandémie, ses engagements en matière de durabilité environnementale, la qualité supérieure de ses produits, la gestion de ses stocks et sa stratégie de marketing. « Nous sommes des pionniers de la durabilité environnementale, dit-il, et cela plaît à nos clients. Nos concurrents n’accordent pas nécessairement autant d’importance à cet aspect. »
Récemment, l’entreprise a trouvé un moyen de réduire ses déchets en recyclant les cartons de thé. De plus, elle utilise une technologie spéciale qui permet de doubler le nombre de sachets par boîte et emballe le thé en vrac sous vide afin d’en diminuer la taille.
« Les initiatives environnementales de notre entreprise se sont répercutées sur notre chiffre d’affaires, note M. Vandergrift. Cela fait plus de 20 ans que nous apportons des améliorations progressives, et chaque petit changement se traduit par des économies. »
La planification en vue d’un avenir écologiquement durable
Dans la poursuite de ses efforts de durabilité environnementale, Thé Metropolitan croit que la gestion de l’empreinte carbone sera au cœur de sa stratégie.
« En plus d’aider la planète, les entreprises qui n’attendent pas pour suivre et réduire leurs émissions peuvent se placer dans une position enviable pour l’avenir, tant du point de vue de la réglementation que de celui de la perception des clients », conclut M. Vandergrift.
Lecture complémentaire : Données carbone de l’entreprise : perspectives Carbonhound
