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La maîtrise des notions de base de la fiscalité pour les artistes émergents

Par Diane Amato

Publié le avril 2, 2024 • 7 min de lecture

Le moment où vous commencez à gagner un revenu en tant qu’artiste marque un jalon exceptionnellement gratifiant. Quand votre passion devient votre gagne-pain, l’avenir dont vous avez rêvé semble à portée de main. Toutefois, lorsque votre talent devient lucratif, vous devez payer des impôts sur le revenu que vous gagnez.

Bien qu’elle ne soit pas exaltante, la déclaration des revenus fait partie intégrante du travail à son compte. Les tenants et les aboutissants de l’impôt sur le revenu vous sont peut-être obscurs, mais la préparation de votre déclaration n’a pas a l’être. L’essentiel est de disposer des bonnes connaissances. Les conseils fiscaux suivants peuvent vous aider.

Voici cinq conseils fiscaux pour les artistes émergents :

1. Faites le suivi de vos revenus

Que vous gagniez 100 $ en jouant un concert ou que vous vendiez une toile à grand profit, vous devez déclarer tous les revenus que vous rapporte votre art. Aux yeux de l’Agence du revenu du Canada (ARC), chaque dollar est imposable.

En produisant une facture pour chaque paiement reçu, quelle qu’en soit l’importance, vous pouvez suivre facilement le revenu que vous percevez. Il existe de nombreuses plateformes comptables peu coûteuses qui facilitent la production, le suivi et le paiement de factures. Moins de temps passé à comptabiliser, plus de temps pour votre art !

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2. Prenez connaissance des déductions auxquelles vous avez droit

Le travail autonome vient avec la responsabilité de comptabiliser vous-même vos revenus, mais il comporte aussi un grand avantage : la possibilité de déduire les dépenses encourues dans le cadre de votre pratique.

En tant qu’artiste, il peut être difficile de distinguer ce qui est déductible de ce qui ne l’est pas. Le matériel de peinture, le loyer de votre studio et l’équipement de production relèvent manifestement de votre profession d’artiste et peuvent logiquement être déduits de vos impôts. Mais qu’en est-il des frais déboursés pour assister à un gala incontournable pour l’élargissement de votre réseau ? Et du repas que vous avez offert à un acheteur potentiel ? Là, les lignes se brouillent.

En ce qui concerne les déductions, il est recommandé de faire preuve de discernement et d’inclure les dépenses qu’il est « raisonnable » de déduire.

L’article Les déductions fiscales courantes peut vous aider à déterminer quelles dépenses sont admissibles, et cette ressource de l’ARC à l’intention des artistes émergents vous fournira des renseignements plus précis sur les règles de déduction qui s’appliquent aux artistes.

N’oubliez pas de conserver tous vos reçus afin de pouvoir justifier vos dépenses en cas de besoin. Il ne suffira pas de présenter un relevé de carte de crédit ; vous devrez fournir un reçu détaillé indiquant la nature des dépenses. Pour vous assurer d’avoir en main la documentation nécessaire, vous pouvez prendre en photo les reçus pertinents.

3. Obtenez un numéro de compte de TPS/TVH

Vous n’avez pas à payer la TPS/TVH si vous gagnez moins de 30 000 $ par année, mais une fois ce seuil dépassé, vous devez obtenir un numéro de compte de TPS/TVH dans les 29 jours. Il est conseillé de demander ce numéro dès que votre revenu commence à croître. De cette manière, vous n’aurez pas à vous en soucier plus tard.

Vous pouvez facilement soumettre une demande en ligne. Vous serez heureux d’avoir cette tâche en moins lorsque vos journées seront plus chargées.

Et si vous ne vous êtes pas encore incorporé ? Vous pouvez enregistrer votre entreprise avec Ownr, ce qui vous permettra de réaliser des économies.

4. Songez à reporter certaines dépenses

Il importe de noter que certaines dépenses peuvent être reportées à des années ultérieures. Il y a une limite au montant que vous pouvez déduire annuellement pour la promotion et les déplacements, entre autres. Si vous atteignez ce plafond une année, vous pouvez reporter ces dépenses et diminuer votre dette fiscale pour les années suivantes, et ce, même si vous restez chez vous pour produire de nouvelles créations.

Supposons que vous ayez passé une année à produire un disque et la suivante à le promouvoir en tournée. L’année d’après, vous êtes de nouveau dans le studio. Vous pouvez reporter une partie (ou la totalité) des frais de déplacement et de promotion engagés pendant la deuxième année pour réduire votre dette fiscale l’année suivante.

5. Déclarez vos revenus (même s’ils ont été nuls)

C’est bien connu, les revenus des artistes peuvent fluctuer grandement d’une année à l’autre. Si vous n’avez gagné aucun revenu en 2023, vous pouvez toujours produire une déclaration à zéro revenu et demander le remboursement des dépenses admissibles. Par exemple, si vous avez passé l’année au studio ou en formation, vous pouvez déduire les dépenses connexes que vous avez engagées pendant cette période.

Si vous avez des questions au sujet de vos impôts, vous pouvez communiquer avec l’ARC une fois votre déclaration déposée.

Bon nombre d’artistes émergents travaillent à temps plein pour payer leurs factures ; n’oubliez pas que vous devez déclarer avec ces revenus ceux que vous avez gagnés en tant qu’artiste. Si, par exemple, vous avez travaillé pour une entreprise pendant quelques mois et que vous avez obtenu un feuillet T4, vous devrez ajouter à ce revenu celui généré par vos activités artistiques.

Les artistes professionnels, comme tous les travailleurs, doivent déclarer leurs revenus. La bonne nouvelle : nous sommes là pour vous aider ! L’Espace Artistes émergents RBC contient une foule de ressources utiles, comme des cours gratuits, du mentorat et des occasions qui favoriseront votre réussite.

1 Les renseignements provenant de cet outil sont de nature générale ; ils n’ont pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, explicitement ou implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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