Publié le 11 juillet, 2023 • 4 min de lecture
Selon Statistique Canada, 123 562 véhicules électriques ont été vendus en 2022, comparativement à 86 032 en 2021.
Les avantages que présentent les véhicules électriques ne se limitent pas aux économies de carburant. À mesure que leur adoption se répand dans l’ensemble du pays, ils pourraient révolutionner les transports, stimuler l’emploi et contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Apprenez-en davantage sur l’avenir des véhicules électriques au Canada alors que nous tendons vers une économie carboneutre.
Que fait le gouvernement fédéral pour favoriser l’adoption des VE ?
Le gouvernement du Canada versera des millions de dollars pour favoriser l’atteinte des objectifs d’adoption des véhicules électriques.
Depuis 2016, le gouvernement du Canada a investi plus de 450 millions de dollars dans l’infrastructure nationale de recharge de véhicules électriques.
De plus, il se pourrait que d’ici 2026, 20 pour cent de tous les véhicules vendus au Canada doivent être électriques. Cette proportion sera de 60 % d’ici 2030 et de 100 % d’ici 2035.
Afin de rendre les véhicules électriques encore plus accessibles aux particuliers et d’en motiver l’adoption, le gouvernement fédéral a aussi engagé 660 millions de dollars dans le cadre du Programme d’infrastructure pour les véhicules à émission zéro.
Pour en savoir plus : Guide des programmes incitatifs canadiens pour l’achat d’un véhicule électrique
Comment l’industrie automobile du Canada répond-elle à la demande de véhicules électriques ?
Les fabricants automobiles participent à l’établissement de l’infrastructure requise pour la construction de véhicules électriques et s’emploient à gérer les occasions et les défis que présente ce nouveau secteur.
Volkswagen et le gouvernement du Canada investiront, ensemble, plus de 20 milliards de dollars (7 milliards de dollars de Volkswagen et 13 milliards de dollars du gouvernement) afin de mettre sur pied une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques dans la région de St. Thomas, en Ontario.
L’usine de St. Thomas présente à la fois des défis et des occasions pour l’économie de l’Ontario.
Parmi les défis potentiels, on compte la gestion de la chaîne logistique et la requalification de la main-d’œuvre. Par exemple, l’un des composants des batteries pour véhicules électriques, le lithium, doit être importé.
Toutefois, les occasions abondent pour les collectivités, les entreprises et les fabricants de la région. L’usine de St. Thomas, qui devrait ouvrir ses portes en 2027, créera jusqu’à 3 000 emplois directs et 30 000 emplois indirects, et pourrait octroyer des contrats à des fournisseurs locaux.
Le recyclage des batteries de véhicule électrique, qui permet de récupérer de précieux matériaux à réutiliser, pourrait constituer un nouveau sous-secteur alors que les gouvernements fédéral et provinciaux continuent d’offrir d’attrayants incitatifs pour stimuler l’adoption des véhicules électriques.
À quoi ressemblera la future infrastructure de recharge des véhicules électriques au Canada ?
L’infrastructure de recharge doit croître de pair avec l’augmentation du nombre de voitures électriques sur la route. Et en effet, des projets d’accroissement de cette infrastructure sont en cours un peu partout au pays.
Le Plan de réduction des émissions pour 2030 du gouvernement fédéral prévoit également l’octroi de 400 millions de dollars pour la construction de 50 000 stations de recharge, et la Banque de l’infrastructure du Canada investit 500 millions de dollars dans l’infrastructure de recharge.
Enfin, les municipalités mettent en place leurs propres infrastructures de recharge. Le Service du stationnement de Toronto a récemment annoncé l’installation de 300 bornes hors rue et de 100 bornes en bordure des trottoirs d’ici la fin de 2023. Et à Edmonton, vous pouvez garer votre véhicule électrique gratuitement si vous le rechargez à 2,50 $ l’heure.
Pour en savoir plus : Comment recharger votre véhicule électrique à domicile
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