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Le marché canadien du logement : conseils pour les nouveaux arrivants

Par Keph Senett

Publié le août 11, 2023 • 5 min de lecture

Au Canada, les logements peuvent être chers et difficiles à trouver, en particulier dans les grandes villes comme Toronto, Vancouver et Montréal. Et bien que le gouvernement canadien ait mis en place une Stratégie nationale sur le logement de 82 milliards de dollars sur 10 ans, la recherche d’un logement convenable peut se révéler difficile. La meilleure approche consiste à vous préparer en établissant un budget et en vous renseignant sur le secteur dans lequel vous comptez vous installer.

Établissez un budget

Il est important d’avoir une idée réaliste de la somme que vous pouvez consacrer au logement. Cela vous aidera à affiner votre recherche et vous évitera de trop dépenser.

Vous pouvez dresser un budget simple en comparant vos revenus à vos dépenses mensuelles. Outre le logement, l’épicerie et le transport, n’oubliez pas de prendre en compte le coût des services publics, comme l’accès Internet et le cellulaire, et un petit extra pour les loisirs ou un repas au restaurant de temps à autre.

Renseignez-vous sur le quartier

Il est judicieux de faire des recherches sur le quartier où vous souhaitez vivre pour vous assurer qu’il dispose des commodités et des services dont vous avez besoin, comme les écoles, les centres communautaires et les transports. Vous pouvez en apprendre beaucoup sur un endroit donné en parlant aux personnes qui y vivent ou en vous joignant à des groupes de résidents sur les médias sociaux.

Une fois que vous avez affiné votre recherche, consultez le coût moyen de location ou d’achat auprès de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Statistique Canada fournit des renseignements sur les taux d’inoccupation dans des dizaines de régions métropolitaines.

Supposons que vous ayez besoin d’être à proximité d’un endroit précis, comme votre lieu de travail ou vos proches. Dans ce cas, vos possibilités sont peut-être plus limitées, mais vous pouvez généralement trouver des logements plus abordables dans des quartiers légèrement plus loin du centre. Si vous faites preuve de souplesse quant à votre lieu de résidence au Canada, vous pourriez réaliser d’importantes économies. Par exemple, la SCHL estime que le coût moyen de location d’un logement de deux chambres à coucher à Toronto en 2022 est de 2 692 dollars, alors qu’il est de 1 301 dollars à Winnipeg. Le coût d’achat d’une maison est également variable d’une région à l’autre.

Louer ou acheter ?

Si vous en avez les moyens, vous envisagerez peut-être d’acheter une maison plutôt que de louer un logement. Chacune de ces possibilités présente des avantages, mais votre décision pourrait dépendre de vos objectifs financiers.

  • L’achat d’une maison : L’un des avantages d’acheter une maison est l’accumulation d’une valeur nette (la portion de l’hypothèque que vous avez remboursée). Le fait d’être propriétaire de votre résidence vous offre également un certain degré de sécurité et d’intimité. En revanche, vous devrez peut-être renoncer à une certaine liberté d’action. Contrairement à une location, vous ne pouvez pas vous contenter de donner un préavis de 30 jours si vous souhaitez déménager. En outre, il est plus difficile d’établir un budget, car les frais d’entretien et les taux d’intérêt hypothécaires fluctuent. Enfin, l’achat entraîne de nombreux frais supplémentaires, tels que les honoraires d’avocat, les droits de mutation et les assurances.

  • La location peut être moins onéreuse et s’accompagner de moins de responsabilités, notamment en matière d’entretien. Si vos coûts mensuels sont fixes, vous pouvez libérer de l’argent pour faire d’autres choses, comme épargner ou investir. Cependant, vous n’accumulez pas de valeur nette lorsque vous louez. Vivre dans un logement locatif signifie aussi que vous n’avez pas autant d’intimité ni la liberté de rénover.

Choisir de louer ou d’acheter est une décision importante, mais vous pouvez obtenir de l’aide. La Calculatrice louer ou acheter de RBC vous permet de saisir le montant de votre loyer et de connaître le montant de l’hypothèque que vous pouvez vous permettre de payer en conservant la même somme. Elle indique aussi le montant que vous pourriez payer pour une maison.

Selon la « règle des 40 pour cent » – qui n’est pas tant une règle qu’une ligne directrice –, la totalité de vos frais de logement et de vos autres dettes (cartes de crédit ou emprunts) ne devrait pas représenter plus de 40 pour cent de vos revenus.

Enfin, il convient de noter qu’en 2023, le gouvernement canadien a mis en place le Compte d’épargne pour l’achat d’une première propriété. Ce compte libre d’impôt vous permet d’épargner jusqu’à 8 000 dollars par an (jusqu’à un maximum de 40 000 dollars) en vue de l’achat de votre première maison. Il fonctionne comme un REER en ce sens que vos cotisations ne sont pas imposables, ce qui permet de réduire votre facture fiscale, et, comme pour un CELI, l’argent que vous retirez est également exonéré d’impôt. Ces fonds doivent être utilisés pour une mise de fonds (ou vous pouvez les transférer dans un REER).

En fin de compte, votre décision de louer ou d’acheter dépendra en grande partie de votre situation financière actuelle, de votre mode de vie et de vos objectifs financiers. Le mieux est peut-être de faire appel à un professionnel de l’immobilier au service des nouveaux arrivants.

Pour en savoir plus, consultez le Centre RBC pour les nouveaux arrivants ou prenez rendez-vous avec un conseiller RBC.

Le présent article vise à offrir des renseignements généraux seulement et n’a pas pour objet de fournir des conseils juridiques ou financiers, ni d’autres conseils professionnels. Veuillez consulter un conseiller professionnel en ce qui concerne votre situation particulière. Les renseignements présentés sont réputés être factuels et à jour, mais nous ne garantissons pas leur exactitude et ils ne doivent pas être considérés comme une analyse exhaustive des sujets abordés. Les opinions exprimées reflètent le jugement des auteurs à la date de publication et peuvent changer. La Banque Royale du Canada et ses entités ne font pas la promotion, ni explicitement ni implicitement, des conseils, des avis, des renseignements, des produits ou des services de tiers.

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